Gain de place : les bricoleurs à la rescousse

Le marché du bricolage arrive à maturité. En effet, il a progressé en 2014 de 0,8 % contre 8 % en 2006. Cependant, le secteur peut encore faire des étincelles, notamment du fait qu'un Français sur deux considère manquer de place. Les personnes concernées restent ouvertes à des solutions d'aménagements. Bricoleurs, faites-vous connaître ! D’après une enquête réalisée par l’Union nationale des industriels du bricolage, du jardinage et de l’aménagement du logement (Unibal), le marché du bricolage poursuit sa croissance. Mais en 2014, la hausse est restée relativement faible avec une augmentation de 0,8 % – en raison d’un marché immobilier tendu. Eh oui, certains phénomènes n’ont pas été favorables au secteur comme la chute de la construction de logements neufs ou encore la baisse des déménagements. Cependant, le marché du bricolage possède encore des marges de progression. Avec près de 34 millions de logements, il a de beaux jours devant lui, d’autant plus qu’en 2012, une étude révélait que 37 % des Français voyaient l’amélioration de leur chez soi comme une priorité. Un récent sondage OpinionWay a également souligné qu'une personne sur deux manque de place pour stocker ses affaires. A défaut donc de réaliser des travaux dans une nouvelle habitation, les Français se lancent volontiers dans la construction d’extensions type véranda (80.000 chantiers par an environ). Ils ont également la possibilité de gagner de la place en installant rangements et autres étagères. Les marques ne s’y sont pas trompées et proposent régulièrement au grand public des innovations pour les aider dans leur quête de mètres carrés en plus. Erard, par exemple, a lancé Lodus, un kit pour désengorger le garage. La société joue la carte de la hauteur pour exploiter le moindre espace. A noter que les dépenses en bricolage des ménages se sont concentrées sur trois domaines l’an dernier. Dans l’ordre : le jardinage (+3,9 %), l’outillage (+2,3 %) et la quincaillerie (+1,4 %). Le secteur, qui pèse pas moins de 24,8 milliards d’euros, reste le premier marché de l’équipement du foyer, loin devant l’électroménager (7,7 Mds €) et le mobilier (9,1 Mds €).