La circulation alternée peut-elle être généralisée ?

23 mars 2015 13:46

A Paris et dans une vingtaine de communes d'Ile-de-France, l'Etat a décrété la mise en oeuvre de la circulation alternée le 23 mars. Cette mesure exceptionnelle pourrait-elle être généralisée ?  En raison d’un niveau élevé de pollution en Ile-de-France, les autorités ont décidé de mettre en place la circulation alternée le 23 mars à Paris et dans 22 communes de la proche banlieue. Jusqu’à minuit, seuls certains véhicules ont le droit de rouler dans l’agglomération parisienne. Les voitures, scooters et motos arborant une immatriculation impaire, les voitures « propres » (électriques, au gaz et hybrides) ainsi que les véhicules transportant au moins trois personnes décrochent leur sésame. Les autres sont cordialement invités à rester au garage. Cette solution est-elle amenée à se généraliser ? Car plusieurs de nos voisins européens ont déjà adopté des mesures pour restreindre l’accès des véhicules au sein de leurs grandes villes. C’est le cas notamment en Allemagne. A Berlin par exemple, le centre-ville est réservé aux véhicules dotés d’une vignette verte depuis 2010. Celle-ci atteste qu’il s’agit bien d’une voiture émettant peu de gaz polluants. A Londres, au Royaume-Uni, les autorités ont penché pour un péage urbain dès 2003, appliqué du lundi au vendredi. Les contrevenants risquent une amende de 130 livres sterling, soit 155 euros ! En France, les personnes qui ne respectent pas la circulation alternée doivent s’acquitter, quant à eux, d’une amende de 22 euros. Cela suffira-t-il à décourager les opposants à la circulation alternée ? Pour l'heure, les usagers ont la possibilité de profiter des transports en commun gratuits ou de miser sur le covoiturage. A noter que cette mesure d’exception n’avait été mise en place que deux fois : en 1997 et le 17 mars 2014.

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