Eduquer son chien avec Francis

Il n’en fait vraiment qu’à sa tête et malheureusement à la maison, c’est lui qui mène la danse. Avant que votre chien ne devienne un tyran, il est vivement recommandé de faire appel aux services d’un éducateur canin. Et ce, le plus tôt possible… Faisons le point avec Francis, qui totalise vingt-quatre ans d’expérience dans le domaine. Jim se révèle être un attendrissant bouvier australien de 4 mois. Il cohabite avec un chihuahua et une chienne créole en Auvergne sous le regard bienveillant de Francis, l'heureux propriétaire. Copyright : Francis Nicolas « Malheureusement, beaucoup de personnes adoptent un animal et attendent plusieurs mois, voire plusieurs années avant de se faire aider pour l’éduquer », souligne Francis, 41 ans, éducateur canin du côté de Clermont-Ferrand, en Auvergne. Pour lui, c’est clair, il faut se rapprocher d’un spécialiste avant même de craquer pour un chiot en animalerie, chez un éleveur ou dans un refuge de la SPA. « L’éducateur canin va aider la personne à choisir son chien », explique-t-il. Car plusieurs critères sont à prendre en considération : le caractère de l’animal, son futur lieu d’habitation, la personnalité du maître, etc. « Mais rien n’est jamais perdu », rassure celui qui exerce depuis près de vingt-cinq ans. Et d’ajouter : « Plus le chien grandit et plus le propriétaire se trouve en difficulté. Mais, c’est souvent rattrapable. Mon rôle à ce niveau est de trouver une solution qui va amener le chien à finalement obéir. C’est souvent par le jeu que j’obtiens des résultats. L’idée est de trouver ce qui retient l’attention du chien et de travailler autour de cette thématique. » Voici Eroy, le chihuhua d'un an et demi de Francis. Copyright : Francis Nicolas Francis propose plusieurs forfaits : trois, cinq ou dix séances d’une heure minimum. Celles-ci ont lieu au domicile du propriétaire, mais aussi en ville ou même en zone rurale. Tout dépend de la difficulté rencontrée précise notre interlocuteur. En effet, « on me sollicite pour des problématiques liées à la vie de tous les jours, dit-il. Cela peut être l’apprentissage de la propreté comme régler un problème de comportement face à d’autres chiens par exemple ». Chaque séance commence par le même rituel : le chien joue pendant dix minutes, un quart d’heure. Puis viennent les exercices. Francis a le sentiment du devoir accompli lorsqu’il a été au bout de son engagement. « Quand on m’appelle et que j’accepte de m’occuper d’un chien, je vais jusqu’au bout », confie-t-il. « Dans ce métier, le sérieux et la rigueur sont des points importants », conclut l’expert. A savoir : Francis possède lui-même trois chiens : Naya, une chienne créole de 7 ans, Eroy, un chihuahua d’un an et demi et Jim, un bouvier australien de 4 mois. Il a toujours aimé les animaux et leur compagnie.